Entretien et aménagement Copros
Élaguer un arbre peut sembler anodin. Pourtant, lorsqu’on vit en résidence privée, copropriété ou lotissement, certaines règles s’imposent. Entre règlements internes, code civil et parfois même autorisation municipale, mieux vaut se poser la bonne question avant de sortir la tronçonneuse.
Selon le Code civil (article 673), tout propriétaire a le devoir d’élaguer les branches de ses arbres qui dépassent chez le voisin. Cependant, cela ne signifie pas qu’on peut tailler un arbre sans autorisation, surtout lorsqu’il est situé en résidence collective ou à proximité d’un espace protégé.
Oui, dans la majorité des cas, l’élagage doit être autorisé par le syndic si :
L’arbre est situé sur une partie commune
L’intervention peut impacter le bâti, la sécurité ou l’esthétique collective
L’élagage est important (taille sévère, abattage partiel...)
À retenir : Une intervention d’élagage légère dans un jardin privatif est généralement libre. Mais un arbre classé, malade, ou situé proche des limites communes nécessite un accord préalable du syndic ou de l’assemblée générale.
Dans certains cas, oui. Les communes peuvent imposer des règles locales d’urbanisme :
Astuce pratique : Avant d’élaguer, renseignez-vous auprès du service urbanisme de votre mairie. Une simple déclaration peut suffire, mais dans certains cas, une autorisation écrite est obligatoire.
Si des branches empiètent sur la propriété d’un voisin, ce dernier peut exiger leur coupe mais :
Exception : En cas d’urgence ou de danger imminent (branche morte menaçant de tomber), l’intervention peut être justifiée sans autorisation préalable.
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